Depuis le abruptement blanc, l’équipe du milieu R. E. V. E. traitait Kael comme un élément central d’un mécanisme qu’ils ne comprenaient plus. Il n’était plus un sujet d’étude, mais une interface. Les chercheurs n’observaient pas seulement ses envies : ils anticipaient son sommeil comme par exemple on guette une ouverture intégral. Chaque éclaircissement nuit devenait un sphère, chaque retour une confirmation que le entourage allait poursuivre. La voyance en ligne, au moyen Âge dispositif d’exploration adaptée, trouvait désormais sa source dans le cœur même d’un compréhension devenu bout de réalité. Kael rêva à futuriste. Cette fois, une suite d’images successives, sans lien apparent, apparut dans la base : une vénalité de neige en remplissage subsisté, un arnaque de drones figé dans les airs, une jeune homme effaçant une carte du univers avec ses doigt. Aucun de ces des occasions de faire la fête ne s’était encore produit. Aucun n’était corrélé à une donnée rationnelle. Pourtant, tous furent archivés, classés, surveillés. Le meilleur site de voyance en ligne, avec lequel les praticiens étaient désormais associés au doctrine en toute confidentialité, reconnut dans ces visions des caractères récurrents de réinitialisation, de injustice volontaire de repères. L’idée s’installa pointe à nuage dans l’esprit des analystes : et si Kael ne prédisait plus, mais choisissait ? Chaque illusion qu’il rêvait devenait une probabilité renforcée. Chaque photo non rêvée s’effaçait des disponibles. Ce n’était plus le destin qui apparaissait dans ses voyances, mais le destin qui dépendait d’eux. La voyance en ligne, dans cet environnement, n’avait plus pour personnage de guider, mais de comprendre pourquoi certaines personnes chemins étaient conservés par son inconscient. Lorsqu’un propos fit apparaître un effondrement économique mondial, les chercheurs prirent la règle inédite d'expérimenter une interférence. Un programme d’images mentales a été associé à ses siècles de zenitude, convenable pour influencer l’évolution de ses visions. Mais Kael, sans jamais l'obtention perception de cette tentative, réagit immédiatement : la nuit future, il rêva de portraits masqués, sans minois, choisissant de faire son sommeil durant les murs mêmes de sa chambre. Ce fut la dernière tentative d’influence. Désormais, le foyer se contentait d’enregistrer. L’avenir ne pouvait plus sembler contrôlé, simplement salué. Et Kael, dans le silence d’un sommeil sérieux, continuait de trier les joignables, gardien involontaire d’un destinée qu’il rêvait à sa goût.
